L’exposition itinérante conçue par le Musée des Religions du monde présentait une trentaine de sculptures en papier réalisées par Claude Lafortune. Animateur pendant plusieurs années à Radio-Canada, Claude Lafortune a marqué le monde de l’art et de l’éducation religieuse en alliant ces deux matières pour créer des émissions jeunesse. Reconnu pour son talent exceptionnel de sculpteur de papier, il créait des personnages bibliques qu’il mettait en vedette afin d’en raconter l’histoire.
Colle, Papier, Ciseaux fût l’opportunité pour les plus jeunes d’en apprendre davantage sur la carrière du maître du papier, et pour les plus vieux, de se remémorer de beaux souvenirs de jeunesse. De nouvelles sculptures remarquablement réalisées à l’effigie de personnages historiques et religieux tels que Marguerite Bourgeoys, Maisonneuve, Jeanne Mance et Sainte Anne ont été présentées au CHSSA. Les visiteurs ont pu redécouvrir l’immense talent de l’artiste.
Colle, papier, ciseaux pour les groupes
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L’exposition présentait les ressources et l’ingéniosité déployées par les Sœurs de Sainte-Anne pour répondre aux besoins alimentaires de la communauté et des personnes qui en dépendaient .
À l’initiative du Collège Sainte-Anne, les salles du Centre historique ont hébergé pour un mois la célèbre clandestine. L’exposition, réalisée par la Maison Anne Frank d’Amsterdam, présentait l’histoire d’Anne Frank, cette adolescente juive-allemande, devenue symbole de la Deuxième Guerre mondiale après la publication de son journal intime. Toujours d’actualité, l’exposition suscitait une réflexion sur des réalités telles que la tolérance, le respect mutuel, les droits de l’homme et la démocratie. Des élèves du Collège ont été spécialement formés pour guider les visiteurs à travers l’exposition. Ils ont accueilli avec enthousiasme les groupes scolaires et les visiteurs individuels du 17 janvier au 22 février 2013.
L’exposition poursuit sa tournée au Québec et dans le reste du Canada.
Photo : annefrank.org
Vocation : Enseignantes traçait le portrait d’éducatrices dévouées qui, en 150 ans, ont œuvré dans pas moins de 14 écoles à Lachine. L’exposition donnait l’occasion d’aborder le patrimoine scolaire lachinois sous différents points de vue : celui des enseignantes, mais également celui de leurs étudiantes. On y découvrait des témoignages, des photos, des livres, des documents, des artéfacts et du matériel pédagogique utilisé autrefois par les religieuses et leurs élèves. Vocation : Enseignantes fût une invitation à rencontrer des éducatrices passionnées.
Cette exposition permettait de découvrir des œuvres plus récentes réalisées par les Sœurs de Sainte-Anne. Émaux sur cuivre, sérigraphie, sculpture; la diversité témoignait d’une grande liberté de création chez les religieuses.
Du 31 mai 2009 au 26 mars 2011
Cette exposition mettait en scène les dessous d’un studio d’art à travers les œuvres et documents d’études inédits des Sœurs de Sainte-Anne. En plus d’explorer la formation rigoureuse reçue par les religieuses, les visiteurs en apprenaient sur les peintres de renommée qui avaient formé ces religieuses.
Dans cette exposition, les visiteurs découvraient les raisons ayant poussé les Sœurs de Sainte-Anne à œuvrer au Cameroun tout au long des quarante dernières années. Ces femmes dévouées ont surmonté l’inconnu pour soutenir les populations locales en offrant, entre autres, des soins infirmiers, l’éducation sanitaire, l’enseignement ménager, l’éducation des jeunes, et en œuvrant en travail social ainsi qu’en pastorale. Grâce aux multiples photos témoins, l’exposition permettait d’apprivoiser l’univers des missionnaires tout en découvrant le Cameroun.
En 1850, Marie-Anne Blondin fondait à Vaudreuil la Congrégation des Sœurs de Sainte-Anne, vouée à l'instruction des enfants des deux sexes. Motivées par les besoins qu'elles perçoivent et leur foi en la Providence, les Sœurs se consacrent également aux soins des pauvres et des malades. Reconnues pour l'excellence de leurs institutions, elles furent les premières religieuses à s'établir sur la côte nord-ouest du continent en 1858, à la demande de Monseigneur Modeste Demers.
Au Québec, un point commun caractérise toutes les institutions enseignantes, laïques ou religieuses, de la deuxième moitié du 19e siècle : la formation des élèves, garçons et filles, est orientée vers la religion, le français et le calcul. C’est avec la Première Guerre mondiale que se développent de nouveaux besoins technologiques qui font naître un mouvement en faveur de l’éveil scientifique. Les Sœurs de Sainte-Anne prendront part à ce mouvement à plusieurs niveaux.