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LoubliéeMère Marie-Anne est rappelée à Saint-Jacques où pendant un an, elle ne figure pas sur la liste où sont consignés les noms et les emplois des surs. Selon son expression, elle est réduite à « zéro ». À Saint-Jacques, en 1859, elle est nommée sacristine. Elle remplira dans l'ombre différents emplois manuels selon les besoins de la communauté. C'est en 1890, après trente ans de vie très humble, que Mère Marie-Anne meurt, à la Maison mère de Lachine installée à cet endroit depuis 1864. Avant de mourir, elle renouvelle son pardon à monsieur l'abbé Maréchal. Lannée dernière, comme votre Grandeur le sait, je nai eu aucune part dans les offices, je suis demeurée zéro toute lannée; cette année, on a eu assez de confiance en moi pour men confier deux, et lon ma donné pour aide celles qui étaient première dans ces deux offices lannée dernière. Ces offices sont la sacristie de la paroisse et la roberie. (Mère Marie-Anne à Mgr Bourget, le 17 octobre 1859) photo : Archives générales
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© Septembre 2006 |